Pogo: The Complete Daily & Sunday Comic Strips Vol. 1: Through the Wild Blue Wonder (English Edition)
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Pogo: The Complete Daily & Sunday Comic Strips Vol. 1: Through the Wild Blue Wonder (English Edition) Details
Walt Kelly blended nonsense language, poetry, and political and social satire to make Pogo an essential contribution to American “intellectual” comics. As the strip progressed, it became a hilarious platform for Kelly’s scathing political views in which he skewered national bogeymen like J. Edgar Hoover, Joseph McCarthy, George Wallace, and Richard Nixon. Walt Kelly started when newspaper strips shied away from politics ― Pogo was ahead of its time and ahead of later strips (such as Doonesbury and The Boondocks) that tackled political issues. Our first (of 12) volume reprints approximately the first two years of Pogo ― dailies and (for the first time) full-color Sundays. This first volume also introduces such enduring supporting characters as Porkypine, Churchy LaFemme, Beauregard Bugleboy, Seminole Sam, Howland Owl, and many others. And for Christmas, 1949, Kelly started his tradition of regaling his readers with his infamously and gloriously mangled Christmas carols.
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Fantagraphics a publié fin 2011 ce premier de 12 volumes programmés afin de donner à ses fans une intégrale des comic strips et sunday pages du personnage de Pogo dessiné par Walt Kelly (1913-1973).Terminant ses études en 1930, donc en pleine crise économique, Kelly occupe différents emplois avant de devenir journaliste et cartoonist, puis de travailler pendant plus de 5 ans chez un autre Walt : Disney.C'est pour un quotidien new-yorkais plutôt orienté à gauche que, dans sa position de directeur artistique, Walt Kelly créé l'opossum "Pogo" en 1948. Ce journal coule au début de l'année 1949 mais quelques mois plus tard, Pogo fait sa réapparition en tant que "syndicated strip", jusqu'à devenir très populaire et célèbre partout aux USA.Fantagraphics a mis tout en oeuvre pour donner vie à ce projet d'intégrale, prenant plusieurs années afin de rechercher les meilleures sources. Car les planches originales sont soit détruites soit introuvables. Ce sont donc des "scans" tirés des quotidiens d'époque (1948-1950), les moins démolis possibles, qui ont été réalisés et ensuite digitalement restaurés.Ce premier tome comprend un très intéressant article biographique, deux articles de présentation / commentaire sur le contenu de l'ouvrage, les premiers strips du New York Star, les premiers strips "syndiqués" et les premières pages du dimanche (ces dernières, à part, car suivant peu ou prou leur propre "continuité"), du 4 octobre 1948 au 31 décembre 1950.Le format n'est pas celui de l'intégrale "Peanuts" du même éditeur, mais plutôt celui de l'intégrale de "Terry And The Pirates" de chez IDW. L'application et la qualité formelle sont d'ailleurs les mêmes aussi que dans la collection consacrée par IDW aux classiques du comic strip étatsunien.Chez amazon.com, ce premier volume bénéficie aujourd'hui d'une note moyenne de 4.9 étoiles sur 5, obtenue à partir de 84 commentaires.Au-delà de la séduction immédiate des dessins, il y a dans "Pogo" plusieurs strates de lecture typiquement étastuniennes, qui se perdent irrémédiablement dans la traduction mais aussi dans la lecture des textes originaux si on n'est pas américain des USA.Les personnages, foisonnants, tous des animaux, vivent dans le marais d'Okefenokee au sud de la Géorgie. Ils s'expriment dans la langue orale des péquenauds du Sud (celle, également, de Happy Easter, chez Steve Canyon). De plus, ils ont de sérieux problèmes d'orthographe, de conjugaison et de vocabulaire. Dans ce dernier cas, c'est une source majeure de quiproquos gaguesques. Les mots sont très importants dans "Pogo" (dans tout cet ouvrage, un seul strip - magnifique - n'a aucun dialogue ni monologue). La lecture de ces strips représente donc un véritable effort, même pour quelqu'un de relativement familier avec l'anglais américain ("well, that's me!").Heureusement, il y a l'expressivité des personnages, leur caractère sympathique (à moment, il est question d'un petit chiot recueilli par Pogo, Albert l'aligator et consorts. Les petits chiots garantissent le succès ! Il y a aussi des ratons laveurs particulièrement craquants) et leur personnalité marquée qui permet malgré tout qu'une familiarité s'installe.Dans ces premiers épisodes, malgré les révélations fournies par les excellentes notes fournies par l'ouvrage, les références à des événements du quotidien politique des USA sont encore limitées ou en tout cas ne sont pas l'élément le plus bloquant dans la compréhension générale de quoi il retourne. Les situations sont farfelues, délirantes et Pogo s'efforce malgré lui d'être "le sage" dans toute cette agitation sans queue ni tête. En outre, Kelly faisait en sorte que les pages du dimanche (en couleurs), puissent aussi intéresser les jeunes.Mais "Pogo" reste célèbre aux USA comme "le" comic strip politique par excellence, militant notamment - comme il est d'évidence dans un marais - pour une approche "développement durable".